HYPOTHÈSE

Les programmes de dépistage du cancer du sein permettent une détection précoce de la maladie, mais ils présentent des inconvénients. Un test sanguin pour le dépistage précoce du cancer du sein serait idéal comme procédure de dépistage de première ligne pour présélectionner les personnes à haut risque qui nécessitent une investigation diagnostique par mammographie ou IRM.

Objectifs

Les programmes de dépistage du cancer du sein permettent une détection précoce de cette maladie, mais ils présentent plusieurs inconvénients. Ils peuvent donner des résultats faussement positifs qui provoquent de l'anxiété et la nécessité de procéder à des examens complémentaires, dont certains sont invasifs (par exemple, une biopsie des tissus pour analyser les cellules mammaires au microscope et rechercher des biomarqueurs pouvant indiquer la présence de cellules malignes). En outre, ils sont basés sur des mammographies et, comme tous les rayons X, utilisent des doses de rayonnements ionisants pour créer des images. Ces radiations, même si elles sont basées sur des rayons X de faible énergie, sont de toute façon d'une certaine manière invasives.

Un test sanguin pour le dépistage précoce du cancer du sein serait idéal comme procédure de dépistage de première ligne. Il permettrait de présélectionner les femmes à haut risque qui nécessitent une investigation diagnostique plus poussée par mammographie ou IRM, et d'identifier les femmes à faible risque qui pourraient éviter des examens trop fréquents, si les programmes de dépistage sont adaptés au risque individuel de cancer du sein.

Les microARN libres circulants (cf-miRNA) sont de courtes séquences d'ARN présentes dans les fluides corporels tels que le plasma/sérum, qui sont libérées par les cellules cancéreuses ou par leur microenvironnement environnant, voire par le système immunitaire dans le cadre d'un dialogue initial avec les cellules cancéreuses initiatrices. Ces cf-miRNA peuvent être utilisés comme biomarqueurs (indicateurs) pour la détection précoce des tumeurs.

Ce projet part d'une métanalyse de plusieurs ensembles de données publiées sur les profils cf-miRNA dans le cancer du sein afin d'identifier une "signature" claire du cancer du sein - une indication de la présence d'un cancer. Il vise à affiner et à valider cette signature à l'aide de plusieurs plateformes de dépistage dans une grande cohorte d'échantillons de sérum et de plasma prélevés chez des patientes atteintes d'un cancer du sein symptomatique et chez des femmes ayant subi un dépistage par mammographie dans le cadre d'une grande étude (plus de 25 000 femmes inscrites et plus de 15 000 d'entre elles ont fourni des échantillons de sang) menée à la Fondazione Edo ed Elvo Tempia. Cette étude comprend également des informations sur le régime alimentaire, l'activité physique, l'habitude de fumer/de boire de l'alcool, la gestion du stress, les antécédents familiaux, les antécédents hormonaux/de reproduction, ainsi que 80 variantes de l'ADN qui sont associées à un risque accru de cancer du sein. Les hormones sexuelles seront également déterminées et nous nous attacherons à comprendre l'interaction entre les facteurs génétiques et environnementaux pour mieux définir le risque de cancer du sein et personnaliser les interventions de dépistage du cancer du sein.

pour adapter le dépistage du cancer du sein en fonction du mode de vie et du risque génétique, ce qui implique d'être formé à l'analyse des microARN libres circulants (cf-miRNA) pour détecter ou prédire le cancer du sein.

Inscription au(x) diplôme(s) de doctorat :

  • Université de Turin